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Après l'austérité... l'austérité
Les élus communistes de la majorité chapelaine présentent, une année encore, un budget prévisionnel sérieux, qui permet d’assurer les équilibres financiers de la commune. Cependant nous constatons que l’exercice budgétaire de notre conseil devient chaque année plus difficile. Après les trois années de politique aveugle menée par F. Hollande, le nouveau gouvernement dévoile des mesures toujours plus libérales.
Après une privation de 10 milliard d’euros, une suppression nette de 13 milliards d’euros attend encore les collectivités, si ce n’est pas 21 milliards comme le calcule lui-même le Sénat. Derrière les chiffres, c’est la méthode qui est inquiétante. L’objectif est en effet de forcer les collectivités à réaliser ces économies en limitant leur dépenses de fonctionnement à 1,2% d’évolution chaque année. Cette tutelle ne sera pas tenable ; les communes reçoivent toujours plus de responsabilités tandis que la précarité se développe. Aujourd’hui déjà, nous ne répondons que très imparfaitement aux besoins des chapelains et notamment, sur cet exercice budgétaire 2018, nous tenons plus particulièrement à mettre en avant la problématique de la solidarité.
Avec 91.350€ de subventions, le CCAS ne possède pas les moyens de faire face aux besoins de la population. Parent pauvre de l’action communale, le secteur de la solidarité ne peut assurer une prise en charge de l’ensemble des difficultés qui s’expriment sur notre territoire et des enjeux qu’elles posent quant à l'accompagnement et le soutien des personnes en difficultés (familles monoparentales, chômeurs, allocataires du RSA etc). Si la politique de solidarité n’a déjà pas la place qu’elle mérite, les prochaines coupes budgétaires ne vont qu'aggraver ce constat. Nous réaffirmons l’urgence de développer une véritable politique de solidarité et de prévention qui seule, peut répondre simultanément aux besoins de logement social, de limitation de la fracture numérique, de prise en charge du vieillissement, d’accès aux loisirs. Les élus communistes Front de Gauche ont voté le budget 2018 mais critiquent la relégation de l’action sociale des priorités politiques de la commune. Face aux nouvelles difficultés, nous devons nous tourner fermement et sans ambiguïté vers des projets de cohésions sociales permettant l'accès aux services et à la réalisation de projets personnalisés.