2017: Une année pour le progrès ?

Après le vote du budget municipal 2017, le groupe communiste entérine le sérieux budgétaire et la gestion rigoureuse que les différentes équipes municipales ont institués depuis plusieurs années. Mais approuver une stratégie budgétaire ne nous conduit pas à accepter la logique austéritaire qui continue de s’abattre sur toutes les collectivités. Le désengagement de l’État a privé les collectivités de 27 Milliards d’euros entre 2015 et 2017 de dotations alors qu’elles participent à 70% de l’investissement public.
Pour notre commune, ce sont plus de 2,6 Millions d’euros depuis 2014 qui manquent et dans l’hypothèse d’une stabilité de la DGF, à ce jour, ce sont 5,8 millions qui manquent au budget de la Chapelle-sur-Erdre.
 
Pour cette ville, cette situation se traduit par une sous-valorisation des besoins, notamment ceux de l’Action Sociale, qui malgré une légère progression en 2017 après des années en baisse, doit répondre à une demande croissante des Chapelains acculés à des situations de plus en plus précaires induites par le chômage, des loyers trop élevés au regard de ce qui leur reste pour vivre.
 
Dans ce contexte, il est dommageable que le Personnel puisse être considéré comme une variable d’ajustement de la politique budgétaire de la ville de la Chapelle-sur-Erdre alors que celle-ci ne dispose que de 260 agents pour plus de 19000 habitants. Il est important que la commune réaffirme ses positions vis à vis de l’emploi public et assume son action en ce sens ! Les fonctionnaires territoriaux sont les faiseurs de Service Public, ils sont les esprits et les mains des politiques que nous imaginons pour les chapelains. Leur statut ne doit pas être vu comme un privilège exubérant mais comme un statut à étendre à un maximum de travailleurs.
 
Des efforts importants ont été consentis depuis le début du mandat; les dépenses de fonctionnement et les enveloppes de services ont été réduites: dynamique qui ne peut perdurer sauf à diminuer les services aux Chapelains. A l’aube des prochaines échéances électorales, alors que le candidat de la «droite dure» promet déjà « du sang et des larmes» pour les services publics, la campagne des primaires de gauche n'ont pas été plus portées sur les enjeux budgétaires et financiers des collectivités.
 
En allant voter en Avril et Mai, choisissons un projet qui bannit l’austérité et œuvre pour la solidarité et les services publics de proximité !