Pour le développement et la préservation de l'emploi à la Chapelle-sur-Erdre

En 2012, nous avons entendu "mon ennemi c'est la finance". En 2016, après la loi Macron 1, les 40 Milliards du CICE... la loi El-Khomri protège les plus riches et précarise les jeunes, les employé-e-s, les ouvrières, les ouvriers dans le monde du travail. Nous refusons cette logique.

Nous voulons le retrait de cette loi et écrire un nouveau code du travail plus favorable aux ouvrières et ouvriers, employé-e-s, aux entrepreneurs, à celles et ceux qui produisent par leur travail de la richesse. Pouvons-nous raisonnablement continuer à accroître le fossé entre les différentes couches sociales de notre pays, subir les foudres qu'imposent les gouvernements successifs dans leurs choix de contraindre les conditions de vie des plus démunis d'abord, en gavant la « Finance » et leurs défenseurs??? Ça suffit !!!

Depuis des semaines les mobilisations s'élargissent. Les motivations sont claires.

> Si la loi passe, la hiérarchie des normes pourrait être renversée, abaissant ainsi les droits et protections des salarié-e-s, l'accord d'entreprise prévaudrait sur le Code du travail, les licenciements seraient facilités.

> Si la loi passe, le patronat pourrait faire approuver un accord par référendum en contournant les délégué-e-s syndicaux. Bel outil pour le chantage à l’emploi.

> Si la loi passe, le taux des heures supplémentaires pourrait être réduit, vos dates de vacances déplacées, vos journées de deuil familial refusées, les temps d'astreinte décomptés des temps de repos etc.

Après le million de signatures dépassé pour le retrait de la loi El-Khomri, c'est 70 % des Françaises et des Français qui y sont opposés.

Face à ce rejet massif, le gouvernement, le patronat, la droite et son extrême font déferler un flot d'injures, de calomnies et de violences contre les acteurs du mouvement social, alors que ces derniers luttent pour les droits et intérêts du plus grand nombre.

Notre «richesse commune» nous impose le devoir politique de mettre en œuvre un système qui lutte efficacement contre la concurrence permanente des populations entre elles tout en contraignant la main mise de certains de nos concitoyens sur la domination financière de notre patrimoine, de nos vies, et de l'intérêt commun.